Un observatoire porté par l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), la HAS et la Direction générale de l’offre de soins (Dgos) va être mis en place. Son rôle : engager de nouvelles pistes de réflexion et d’amélioration de la qualité de vie au travail des professionnels de santé.

Les chiffres montrent qu’il existe une morbidité particulièrement élevée chez les professionnels de santé en activité, voire même en formation. Cette fragilité des personnels soignants peut s’expliquer par différents facteurs : confrontation à la mort, demande de performance, image du soignant infaillible, valeurs d’engagement et d’abnégation, injonctions contradictoires, dispositifs de soin complexes, tensions démographiques, insécurité… Or ces praticiens ne consultent que rarement un confrère, préférant s’autodiagnostiquer et s’autotraiter.

Pour améliorer les conditions de travail des professionnels, des expériences ont été menées sur tout le territoire d’actions collectives autour de problématiques communes, puis restituées dans le cadre d’un séminaire intitulé « La qualité de vie au travail au service de la qualité des soins : imaginer, c’est expérimenter ». Ces expériences concernent aussi bien des projets de réorganisation (fusions, GHT…) que l’optimisation de l’offre de soins (gérontologie, HAD, chirurgie ambulatoire…). Pour aller plus loin, un observatoire va être mis en place prochainement afin d’engager de nouvelles pistes de réflexion et d’amélioration. Une médiation nationale, renforcée en région, va également être progressivement déployée.

Pour en savoir plus sur la démarche « Qualité de vie au travail » : www.has-sante.fr

© Les Echos Publishing 2017

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