Le point sur les mesures de biosécurité prises pour éviter l’introduction du virus de la peste porcine africaine sur le territoire national.
Pour prévenir le risque d’apparition de la peste porcine africaine (PPA) sur le territoire national, les pouvoirs publics ont pris un certain nombre de mesures de biosécurité. Sachant que pour l’heure, aucun cas de PPA n’a été détecté en France.
Une zone blanche
Ainsi, dans la zone dite « blanche », instaurée à proximité du lieu où les cas de PPA ont été découverts en Belgique (24 communes situées dans les départements des Ardennes et de la Meuse), zone dans laquelle le risque est particulièrement élevé, les activités forestières (exploitation, travaux forestiers, chargement et transport du bois), ainsi que l’accès et le déplacement des personnes ont été suspendus. En outre, tous les sangliers qui y sont présents doivent être abattus, puis incinérés. À ce titre, le 20 mars dernier, pas moins de 230 sangliers avaient été tués sur une population totale estimée entre 370 et 500 animaux par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
De plus, une clôture d’une centaine de kilomètres destinée à empêcher les sangliers de passer de Belgique en France a été érigée autour de cette zone. La fin de sa construction était prévue pour la fin de ce mois de mars.
Des mesures de prévention dans les élevages
Par ailleurs, les élevages de porcs sont invités à mettre en œuvre un certain nombre de mesures de biosécurité qui ont été listées dans un document de synthèse établi par l’Institut du porc (Ifip). 9 fiches techniques présentent ainsi les préconisations de l’Ifip en matière de biosécurité externe et interne : périmètre et organisation générale de l’élevage, sas sanitaire et entrée du matériel, quarantaine, gestion des nuisibles et autres animaux, départ et réception des animaux, gestion de l’équarrissage, gestion des effluents, hygiène du personnel, nettoyage et désinfection des locaux. Ces fiches peuvent être consultées sur le site dédié.
Sur ce site internet, un tableau fait également la synthèse des mesures règlementaires de biosécurité applicables dans les exploitations détenant des suidés prises par un arrêté du 16 octobre 2018 et par l’instruction technique qui précise ses modalités de mise en œuvre.
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