Face aux défis que doivent relever les services vétérinaires pour le commerce international, l’organisation mondiale pour la santé animale (OIE) donne ses recommandations et propose trois outils pour renforcer leurs capacités.
Pour faciliter les échanges internationaux d’animaux et de produits d’origine animale, les vétérinaires ont un rôle de premier plan. Ils doivent prévenir la propagation des maladies animales, assurer le bien-être de l’animal, garantir la sécurité et l’équité des échanges entre les services vétérinaires et les partenaires commerciaux. Pour cela, ils ont besoin de différentes compétences juridiques, institutionnelles et techniques, de collaboration et d’élaboration des politiques. Pour les aider, l’OIE a mis en place plusieurs outils :– Le Processus PVS permet de faire le point sur les atouts des services vétérinaires nationaux et sur les aspects à améliorer pour formuler des recommandations spécifiques à chaque pays.– L’observatoire de l’OIE s’attache à comprendre précisément les difficultés rencontrées afin de mieux accompagner les vétérinaires.– Quant à la plate-forme de l’OIE pour la formation des services vétérinaires, elle permet de former les services des pays en fonction de leurs besoins spécifiques.
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