Fin juin, les syndicats de masseurs-kinésithérapeutes libéraux ont démarré des « négociations flash » avec l’Assurance maladie. Objectif : prendre des mesures pour atténuer l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat des praticiens.
Dans le contexte inflationniste actuel, le ministre de la Santé a lancé des « négociations flash » pour revaloriser rapidement cinq professions paramédicales, dont les masseurs-kinésithérapeutes. L’objectif étant de donner un coup de pouce à la profession pour compenser, en partie, l’inflation. À cette occasion, la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) a demandé une reprise des négociations sur l’avenant 7, qu’elle avait signé en décembre avec la Cnam, mais que deux autres syndicats avaient refusé. Et elle a obtenu gain de cause.
Une enveloppe de 530 millions d’euros
Cet avenant prévoyait des revalorisations conséquentes grâce au déblocage d’une enveloppe de 530 M€. Il a finalement été signé mi-juillet par l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam), la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) et le syndicat Alizé. Il instaure des revalorisations tarifaires qui interviendront dès 2024 et se poursuivront jusqu’en 2027 :
– pour la lettre clé, une revalorisation de 3 % en janvier 2024 ;
– pour les actes actuellement cotés AMS 7,5, une revalorisation de 0,9 point en 2 étapes : 0,6 point de coefficient au 1er juillet 2025, puis 0,3 point au 1er juillet 2027 ;
– pour les actes actuellement cotés AMS 9,5, une hausse de 0,3 point au 1er juillet 2026.
Cet avenant met fin à 11 années de gel tarifaire.
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